Les poissons font partie des modèles expérimentaux les plus utilisés en écotoxicologie dans le cadre de l'évaluation des dangers des substances chimiques. Le recours à des méthodes alternatives en expérimentation animale est aujourd'hui une préoccupation sociétale forte, désireuse d'une démarche éthique en expérimentation animale. Le règlement REACh (Registration, Evaluation, Autorisation and Restriction of CHemicals) requiert des résultats rapides et fiables sur les propriétés toxiques et écotoxiques des substances chimiques. L'équipe EA travaille sur des alternatives et les cellules de poissons sont une piste intéressante. Les modèles cellulaires de poissons sont pressentis comme de bons outils pour évaluer la toxicité de nouvelles substances avant leur mise sur leur marché européen mais également pour le suivi des rejets de substances toxiques dans les milieux aquatiques.
La thèse de
Pauline Pannetier s'intéresse au développement d'outils alternatifs à l'expérimentation sur poissons adultes en utilisant des modèles cellulaires pour évaluer la toxicité des contaminants de l'environnement (Dir
B. Morin et
J. Cachot ; 2014-2016)