Un des plus grands challenges de l'homme aujourd'hui est de comprendre l'impact de son activité, et des produits qu'il rejette, sur la structure et le fonctionnement de l'environnement. C'est le but de l'
écotoxicologie et nous sommes spécialisés dans l'étude de l'impact des polluants métalliques et organiques - à doses faibles ou très faibles - dans les milieux aquatiques et les organismes associés. Mais pour comprendre cet impact, et donc les déviations d'un état de référence, il faut d'abord bien définir cette référence et comprendre comment fonctionnent les systèmes et les organismes qui y vivent. C'est le but de l'
écophysiologie à laquelle nous avons adjoint la
chronobiologie, l'
éthologie marine et la
biologie cellulaire. Un des niveaux les plus intime et sensible où les premières déviations d'une perturbation peuvent être perçues dans un organisme est celui du génome. Etudier les mécanismes associés à l'expression des gènes est dans le champ d'étude de la
biologie moléculaire, la
transcriptomique et l'
épigénétique.
EA : 12 chercheurs et enseignants-chercheurs, 4 ingénieurs de recherche, 5 ingénieurs et technicien, 10 thésards.
Un but, étudier les fonctionnements et les dysfonctionnements dans les écosystèmes aquatiques face aux contaminants à faibles doses. Trois spécialités majeures soutenues par 5 plateaux techniques forts. | |
Parmi les idées ou notions fortes qui complètent cette caractérisation de notre démarche on peut citer celles de « développement durable », « gestion du patrimoine », recherche de « doses maximales admissibles ou charges critiques (critical loads) ».