UMR CNRS 5805 EPOC
Environnements et Paléoenvironnements
Océaniques et Continentaux

        

Consignes de Sécurité et Numéros d'Urgence
(à l'usage des personnels du laboratoire)

Nous utilisons la fluorimétrie pour mesurer les pigments chlorophylliens (chlorophylles a, b et c) et leurs produits de dégradation (phæophytines a, b et c) dans les particules en suspension et dans le sédiment.
Les pigments sont extraits dans un mélange eau/acétone puis leur fluorescence est mesurée : une lumière d'une longueur d'onde très précise excite les électrons des atomes pigmentaires, qui, lors de leur retour à l'état fondamental, émettent à leur tour une lumière d'une longueur d'onde également très précise et différente de la première. Chaque molécule pigmentaire est caractérisée par un couple de longueurs d'onde excitation/émission spécifique. Comme pour la colorimétrie, l'intensité de la fluorescence émise (mesurée à l'aide d'un fluorimètre (Turner Design 10-AU ; Fig.7A) ou d'un spectrofluorimètre (Perkin Elmer LS 55 ; Fig.7B) est proportionnelle à la concentration en pigment X. Les concentrations des échantillons sont déterminées par étalonnage de l'appareil avec les valeurs de fluorescence de solutions étalons pures de chlorophylle.

Figure 7 : (A) fluorimètre Turner Design 10-AU ; (B) spectrofluorimètre Perkin Elmer LS 55 ; (C) concentrations en chlorophylle a dans les eaux de surface de différents cours d'eau aquitains au cours de l'année 2008 (résultats issus de Polsenaere et al., 2013) ; (D) Série des 8 spectres de fluorescence obtenus aux longueurs d'onde d'excitation allant de 410 à 480 nm, par pas de 10 nm, sur Perkin Elmer LS 55.

Références
Polsenaere P., Savoye N., Etcheber H., Canton M., Poirier D., Bouillon S., Abril G. (2013). Export and degassing of terrestrial carbon through watercourses draining a temperate podzolized catchment. Aquatic Sciences 75, 299-319.